Podcast 4#  -Ecole Freinet, kesako ?

Noëlle est fondatrice de l’école l’île aux enfants, une école indépendante utilisant la pédagogie Freinet.
Elle nous explique dans ce podcast ce que représente la pédagogie Freinet dans son école indépendante.

Eduscopie
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Podcast 4#  -Ecole Freinet, kesako ?
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Aujourd’hui, nous recevons Noëlle, pour parler de la création de son école indépendante et de la pédagogie Freinet.  

Noëlle, Merci d’avoir accepté notre invitation. On va commencer tout simplement par votre présentation et celle de votre école.

Noëlle : J’ai créé en 2013 une première école maternelle et primaire. On a débuté avec la pédagogie Montessori et puis très vite on s’est intéressé à d’autres pédagogies : la pédagogie Montessori, la pédagogie différenciée et la pédagogie Freinet.

Mais aussi d’autres outils comme Multimalin, qui nous semblaient intéressants par rapport à certains profils d’enfants. Et puis des choses aussi plus conventionnelles, avec certains manuels.

De fil en aiguille, l’école s’est agrandie.  On a créé une deuxième école, un collège et un lycée.

Tasnim : Est-ce que vous pouvez nous parler des spécificités organisationnelles et pédagogiques de votre école ? et dans les écoles en général qui fonctionne avec la pédagogie Freinet.

Noëlle : En pédagogie Freinet, on travaille deux choses :

La coopération et l’autonomie.

Par la coopération, les enfants peuvent travailler à travers des projets, qui sont soit définis par les adultes, soit par les enfants. Ils peuvent faire ces projets seuls ou à plusieurs. Après c’est selon les projets. Pour les pour le mener jusqu’au bout et le présenter aux autres. C’est tout ce qui est collectif aussi. C’est pouvoir aussi montrer son travail et puis être plus autonome. 

Pour l’autonomie,on a mis pas mal de choses en place, notamment les plans de travail pour que l’enfant puisse savoir en début de semaine ce qu’il à faire, et il est vérifié en fin de semaine. Des plans de travail adaptés à chacun qui peuvent se ressembler selon les niveaux. Mais dans tous les cas, ils savent ce qu’ils doivent faire et à eux de le faire où ils veulent, avec qui ils veulent.

Et puis nous en tant qu’adulte nous les accompagnons.

Tasnim : Peut-on savoir ce qui vous a poussé à monter à utiliser la pédagogie Freinet ?

Noëlle :  Certains enfants n’accrochaient pas avec la pédagogie Montessori et d’autres étaient complètement fans. Je pense notamment dans les plus jeunes, il y en avait qui adoraient être tout seul à une table pour travailler et puis on voyait qu’il y en avait d’autres qui avaient envie d’être ensemble, de pouvoir communiquer.

Effectivement plus on grandit, plus on veut communiquer. C’est les âges notamment dans les âges de l’adolescence. Les enfants ont vraiment besoin de travailler ensemble. C’est une envie plus qu’un besoin, c’est vraiment une envie de s’entraider, de partager des projets, de débattre, d’échanger des idées etc. Donc ça nous a semblé plutôt cohérent donc on mixe. 

Personnellement, nous avons trouvé que les outils de la pédagogie Freinet étaient bien pensés, bien faits, que ce soit avec les ados qui ont parfois du mal avec la discipline et donc l’instauration des ceintures de comportement ou avec le plan de travail, le journal.

Le conseil également, chaque semaine , école, collège et lycée on a un conseil. On a tous les plans de travail, on suit tous la même logique. 

C’est vraiment les outils et pouvoir s’éloigner aussi de Montessori quand ça ne convenait pas aux enfants, parce que nous notre but, c’est de s’adapter aux enfants.

J’’ai horreur de m’enfermer dans un moule. Tout le monde n’est pas fait pour manger végan ou bien manger un régime protéiné à fond etc. ça dépend aussi des corps, des structures, des envies, de la façon de penser, pour les enfants, c’est pareil. 

Il y a des enfants qui ont vraiment besoin d’être au calme, seul avec leur matériel d’avancer plus vite, de manipuler et puis il y a des enfants qui ont plus envie de participer à des projets.

Tasnim : Votre école s’adapte énormément aux élèves avoir plusieurs pédagogies se révèle être une force.

Noëlle : C’est ça, on pioche. C’est ce qui s’appelle la pédagogie différenciée. J’ai été formé avec Monsieur Mérieu et c’est vrai qu’un moment donné au tout début, je lui disais que j’étais embêtée car je ne savais pas si je faisais du Montessori ou du Freinet ou autre chose. Je ne savais pas quelle étiquette me mettre. Philipe Mérieu m’a dit « ne mettez pas d’étiquette, mettez juste l’étiquette Noëlle et dans cette étiquette, vous avez une boîte à outils et dans la boîte à outils vous piochez parmi ces différentes pédagogies ». Et ça, ça m’a vraiment parler. 

Tasnim : Quel est cout mensuel d’une scolarité dans votre école ?

 Noëlle :  alors c’est environ 315 € pour le premier enfant et 195 € pour le deuxième.

Tasnim : et à temps plein où ?

Noëlle :  oui tout à fait.

Tasnim : C’est plutôt accessible.

Noëlle : oui disons qu’il y a plus cher.

Tasnim : exactement. Nous allons parler du processus de création. La première question, pourquoi créer une école indépendante ?

Noëlle : Je dirais déjà,  pour des enfants qui s’ennuient dans un système traditionnel pour des enfants qui ne seraient pas épanouis à être assis sur une chaise et écouter quelqu’un parler pendant des heures en face d’eux.

 Voilà pour rendre la pédagogie beaucoup plus vivante parce qu’en fait la pédagogie Freinet c’est une pédagogie qui donne du sens aux apprentissages,  car les projets sont choisis par les ados ou bien par les enfants. 

Et si on a un projet par exemple de permaculture et que l’enfant s’investit là-dedans… Je pense à l’exemple à l’école de Saintes, ils ont un potager, ils ont fait tout un projet autour de ça qui est super, les enfants sont acteurs de leurs apprentissages et ils travaillent ensemble. Pour le construire ils vont voir, s’ils ont besoin d’argent, comment ils peuvent récolter cet argent, quelle manifestation ils peuvent mettre en route, comment récupérer les graines, comment on fait de la perliculture, le paillage ect et tout ça, ça les motive plus que d’être derrière une chaise.

C’est un peu ça qui nous a poussé d’avoir des pédagogies alternatives, pour répondre aux besoins des enfants qui s’ennuyaient. Etant donné que c’est une pédagogie qui s’adapte, aux intérêts premiers. 

Quant au niveau si par exemple des enfants sont censés être dans une classe qui ont un niveau de la classe supérieure voir plus,  parce qu’il y a des enfants précoces voir surdoués et ben du coup, on peut s’adapter.

A l’inverse ceux qui sont dans une classe mais qui ont des difficultés, on peut s’adapter. Ce que fait très bien le plan de travail , avec des activités du collège, niveau 5e en français et niveau 6e en maths.

Pareil à l’école primaire, il peut y avoir des enfants qui vont faire des niveaux bien supérieurs s’ils sont à l’aise, et d’autres qui ont besoin de revoir les bases. On peut très bien se balader entre les niveaux, c’est pour ça qu’il n’y a pas vraiment de classe, surtout en primaire

Noëlle : Le but c’est que l’élève ne s’ennuie pas, qu’il est vraiment envie d’apprendre et qu’il garde sa curiosité et les projets Freinet ça permet vraiment de garder sa curiosité. Et puis tu progresses évidemment.

Tasnim :  oui cela semble être une superbe alternative également contre le décrochage scolaire. Quelles ont été les différentes étapes de la création de votre école ?

Noëlle : Au départ, nous avons créé une école toute petite école. Je crois qu’il n’y avait que 13 enfants. C’’était dans une extension de chez moi. 

Donc, j’avais vendu ma maison pour en racheter une autre que je pouvais transformer, avec une extension ERP (établissement recevant du public) et puis de fil en aiguille, on a fait une extension, on a eu une deuxième ambiance. C’était encore trop petit, nous avons racheté une ancienne école pour avoir plus grand et puis l’équipe s’est fait au fur et à mesure pour avoir des gens qui étaient dans la même pédagogie. 

Enfin nous avons créé le collège, puis le lycée.

On n’a jamais fait de pub. Après, ça a été surtout le bouche-à-oreille des parents qui en ont parlé. Et puis voilà.

Tasnim : Vous vous êtes donné corps et âme à ce projet.

Noëlle : oui ça c’est sûr. 

Tasnim : est-ce que vous pensez qu’il y a des compétences particulières pour ouvrir ce type d’école ?

Noël :  L’écoute.

Que ce soit l’écoute des enfants ou l’écoute des parents. La communication positive est hyper importante, si on veut justement quand il y a des conflits ou bien parfois dire des choses, pas forcement agréables à dire aux parents, pour que ce soit bien pris.  Je pense que la communication positive c’est hyper important.

Après, il faut avoir la niaque. Il faut vraiment avoir envie de le monter ce projet. Parce que ce n’est pas toujours simple. Il faut être motivée et passionnée. Disons que si on est passionnée, c’est comme dans tous les domaines, on arrive beaucoup plus, à graver les obstacles. 

Tasnim : Sous quel statut avez-vous ouvert votre école et pourquoi vous avez choisi ce statut ?

Noëlle :  Association. On est une école hors contrat.

J’ai choisi ce statut car à la base, l’association je l’ai créé pour faire des ateliers le mercredi matin et c’était pour donner un statut légal. au 20 € qui étaient versés pour ces ateliers. C’est là qu’est né l’association et elle est restée quand j’ai créé la première école et puis elle est restée quand j’ai tout ouvert par la suite.

Tasnim : Est-ce qu’il existe un réseau ou des aides pour l’ouverture d’une école de ce type, des aides financières ?

 Noëlle : Non. Je sais qu’il y a la Fondation pour l’école qui parfois peut donner des aides mais je ne sais pas trop les conditions, je ne les connais pas. 

Après clairement, il y en a très peu, voir pas du tout. Ensuite, il y a des mairies qui peuvent aider indirectement à travers la mise à dispostion de locaux. 

Et puis il y a des écoles qui ouvrent grâce à un mentor, qui finance ou prête ses locaux, ou qui donne des sous, mais je pense que ça reste une situation exceptionnelle. 

Nous on a eu aucune aide.

Tasnim : Quelle est la position de la mairie ? Elle n’était pas contre l’ouverture de votre école qui propose une pédagogie alternative au service public ?

Noëlle :  non non, j’imagine que ça dépend des mairies.

Nous en tout cas, les 3 villes où l’on s’est implanté, on n’a pas trop de lien avec les maires, sachant que de toute façon, on n’avait pas besoin de leur autorisation puisque c’était dans des bâtiments privés. On ne leur demandait rien. Voilà, c’était juste une déclaration, on n’avait pas besoin de leur autorisation par contre pour les deux autres mairies, c’est eux qui sont venus nous trouver car leur bâtiment allait fermer et pour qu’on puisse le récupérer

Tasnim : Pouvez-vous nous dire quels ont été vos meilleurs atouts et vos plus grosses difficultés durant le processus de création de votre école ?

Noëlle :  Mon meilleur atout, j’ai envie de dire l’équipe.  L’équipe qui s’est construite au fur et à mesure J’ai une super équipe et ça joue énormément. 

Les difficultés, au tout début, c’est peut-être d’avoir l’impression que les parents qui inscrivent leurs enfants dans notre école on tous la même logique de penser, la même vision éducative et pédagogique que nous et se rendre compte que par la suite pas du tout.

Entre les parents qui veulent une école hyper élitiste et qui ont l’impression qu’on va faire des trucs sensationnels .

Au départ j’avais le malheur de dire que je faisais de l’anglais  les parents avaient pris ça comme une école bilingue. Et ça m’a posé problème.

Entre les parents qui sont très protecteurs et qui mettent leurs enfants dans une école alternative juste pour qu’ils soient dans un cocon protéger et qu’il ne peut rien arriver à leur enfant; Et en même temps, ce n’est pas la vie donc du coup, il se passe des choses…

Ça peut être des choses difficile quand on monte le projet. 

Sinon pour la première année, il faut un temps pour l’équipe mais quasiment dans toutes les écoles alternatives. Quand c’est la première année c’est toujours plus compliqué. Il faut vraiment être bien clair sa vision pédagogique.

Là maintenant l’équipe est super. C’est notre grande force aujourd’hui.

Donc une grande importance de la communication externe sur son projet pédagogique, et interne avec les équipes. 

Tasnim : Avec le recul que vous avez aujourd’hui, quel conseil pourriez-vous donner au porteur de projet avant de débuter et aux personnes qui s’intéresse à la pédagogie Freinet. 

Noël : De bien être clair sur leur projet pédagogique avec des exemples concrets, c’est-à-dire : 

  •  si un enfant réagit comme ça, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que tout le monde est d’accord ? 
  • bien définir les pédagogies employées et les moyens de mise en oeuvre.
  • Est-ce qu’on utilise une ou plusieurs pédagogies ?
  • Qu’est-ce qu’on fait quand un enfant ne veut absolument pas apprendre ? Qu’est-ce qu’on fait quand un enfant met le bazar ou qu’il est violent ? comment on réagit ? 

Vraiment se poser des questions très concrètes, en termes de pédagogie pour voir si les réactions sont les mêmes. Finalement si on a tendance à voir que le beau alors qu’en fait, il y a plein de choses qui arrivent… 

Après se protéger, on a tellement tendance à s’investir que très vite la vie familiale, peut-être un peu secouée, je sais qu’il y a des écoles où ça a été très compliqué, certains on vécu un divorce…Moi à titre perso ma fille qui était dans l’école me disait « De toute façon l’école, elle m’a volé ma maman ». Elle a grandi, maintenant, elle est là avec moi au collège, tout va bien mais voilà ça a été compliqué au début. 

 Donc, il faut bien avoir ça en tête. 

Donc là c’est pareil j’ai des créateurs qui m’ont téléphoné, des parents qui veulent se mettre ensemble avec une directrice qui ne serait pas sur place. Je pense qu’un moment pour être cohérent, il faut que la directrice connaisse très bien son école. Que quand les parents viennent lui parler, qu’elle sache de quoi il en retourne parce qu’elle a déjà échangé en amont et qu’elle a une réponse à leur donner.

Si la directrice commence à dire qu’elle n’est pas au courant, je vais aller voir ce n’est pas sérieux. Je sais que ce n’est pas simple, mais il faut une certaine cohérence.

Et puis, bien faire attention à la cohérence des parents parce qu’il y a des parents qui mettent leurs enfants dans des écoles alternatives. Ils connaissent pas du tout les pédagogies alternatives, c’est juste qu’ils savent plus quoi faire de leur enfant. Soit parce qu’ils ont été virés d’ailleurs, soit parce que c’est trop compliqué. 

Parce que souvent avec ses parents là, c’est un peu compliqué parce qu’il n’y a pas la continuité à la maison, c’est-à-dire que nous on construit des choses dans nos écoles mais en fait, il faut suivre derrière. Parce que j’ai le souvenir avec un enfant avec qui on essayait de construire via la communication positive….difficile d’assumer qu’on puisse être dans le dialogue et que derrière son père viennent le chercher et lui file une baffe à la sortie.

Pareil sur le rythme pédagogique, volontairement avec les années, on prend de l’assurance, je dis aux parents « qu’est-ce que ça vous fait si votre enfant ne sait pas lire ? ».

Ce n’est pas que je ne vais pas enseigner à lire, c’est juste pour provoquer le truc pour voir la réaction des parents parce que même quand on est dans le système alternatif, on peut avoir des parents. « Ah ben non, il doit il doit savoir lire ». Oui, mais s’il est prêt dans le système alternatif c’est juste pour respecter le rythme de ton enfant et à l’inverse il y a des enfants qui veut dire donc bien vérifier la cohérence des parents et de l’équipe.

Tasnim : Quelle est le journée type dans votre école ?

Noëlle : Moi je suis au collège donc ça va être certainement une autre routine que l’école primaire. Grosso-modo on commence toujours par un regroupement, pour un échange ensuite chaque enfant travaille sur son projet qui est marqué sur un tableau, donc on voit les avancés sur tel projet, mais aussi ce qu’il reste ça à faire. C’est une espèce de point de la situation. 

Avec des petits groupes 10 enfants qui vont être chacun sur leur travail, sur leurs activités, il n’y a pas 10 enfants qui font la même chose, 

L’adulte va le guider, lui dire tiens là, il y a du matériel, là il y a sur ton plan de travail, il y a des fiches annexes autocorrectives et l’enfant note où il en est, on sait s’il doit continuer ou commencer la fiche 17 en maths. 

Et puis voilà moi par exemple, le projet de la revue presse, le projet du potager en fait tout ça et au fur à mesure de la journée. Ensuite il y a des regroupements au sein d’une journée et une fois par semaine, il y a le conseil. 

Ensuite, il y a des choses qui sont transmises par exemple à l’école primaire, chacun lit et transmet aux autres. Il va y avoir une bibliothèque, on emprunte les livres. 

Ensuite, il y a la revue de presse. Les enfants sont abonnés à des journaux. Il les lisent les journaux et puis donnent aux autres, à l’oral,  les actualités. Ça donne lieu à de la coopération, des échanges, des débats etc. 

On peut avoir les problèmes du jour, qui sont mis sur le tableau puis on le résout tous ensemble pour les plus jeunes, ça peut être des énigmes aussi.

 Voilà ce qui me passe par la tête. La journée s’articule autour de tout ça. Toute la matinée autour du plan de travail, où on travaille sur les matières classiques, le français, les maths et l’histoire et l’après midi les projets.

Sur des projets en fait en primaire c’est beaucoup les moments. On va sur les plans de travail avec les matières scolaires et peut-être les moins peu plus atelier là où ça va être dehors effectivement avec le potager les ateliers sur les cosmétiques des ateliers sur les plantes comestibles d’atelier d’art d’atelier de musique etc. au collège, on adapte un petit peu forcément, ils sont plus grands mais on a sensiblement le même système avec tous les outils.

Les projets peuvent être proposés soit par les adultes qui entourent les enfants, par exemple le prof d’anglais qui fait de la cuisine et elle fait des ateliers cuisine en anglais.

Ca peut être mené par les parents, ils viennent présenter leur métier, leur des voyages etc.

Mais aussi, ça peut être également mené par les ados, des enfants donc par exemple, il y a la table des passions, ils partagent des passions. Par exemple une gamine qui aime la couture va venir avec sa machine à coudre pour enseigner aux autres. Il y a celui qui sait faire des origamis donc il va montrer aux autres comment en faire. En fait, ça varie

Tasnim : ça a l’air très enrichissant pour justement un élève et ça le valorise parce que c’est vrai dans une scolarité traditionnelle c’est vrai qu’on ne les met pas en valeur les talents de tous les élèves. Si un enfant sait coudre, on ne va pas le mettre en avant. Par contre si un élève est plutôt fort en maths, on va le mettre en avant.

Noëlle : La pédagogie va mettre les talents en avant. Mais c’est aussi faire des Maths ! En faisant des carrés de permaculture, il y a aussi des aires, des superficies a calculer.

Je sais qu’ils ont appris énormément de choses en notions scolaires, qu’on parle de grammaire de maths etc. en faisant des projets autres qui n’avait rien à voir.

Tasnim : Ca donne envie de refaire sa scolarité dans une autre pédagogie. Ça a l’air très très enrichissant.

Du coup, je vous remercie de nous avoir accordé votre temps. Je vous souhaite un bon courage pour la suite.

Noëlle : Merci beaucoup. Bon courage à vous, au revoir. 

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