Maeva Dauplay est créatrice du blog Charlotte Mason France et de la page Instagram du même nom que je vous invite à regarder.
Elle est aussi autrice du livre « L’Education à la maison » et propose plusieurs programmes pour l’instruction en famille, dont on va parler.
Aujourd’hui nous allons parler de la pédagogie Charlotte Mason, Maeva merci de me rejoindre sur ce podcast. Est-ce que tu peux te présenter ?
Maeva : Merci de m’avoir invité.
Je suis Maeva, j’ai quatre enfants et je vis sur le bassin d’Arcachon et je pratique l’institution en famille depuis 2015.
Mon fils aîné a été dans l’école publique jusqu’à la rentrée de grande section en maternelle, à partir de là on l’a déscolarisé. Ensuite j’ai eu ma fille, une autre fille puis une autre fille. Pendant toutes ces années on est passé par différentes approches pédagogiques, et ça fait bien trois ans maintenant que j’utilise la pédagogie Charlotte Mason à la maison de façon authentique et complète.
Eduscopie : Comment as-tu découverte cette pédagogie ?
Maëva : Je l’avais découverte par les blogs français comme Petits Homeschoolers et une année avec Charlotte.
À cette époque-là j’étais beaucoup dans le homeschooling, je suis passée par Montessori, Steiner, et d’autres pédagogies. J’avais une vision très classique de la pédagogie Mason, contrairement à maintenant. Il y a trois ans des mamans québécoises Annie et Fanny ont fait un podcast « Un Festin d’Idées » et c’est à travers elles que j’ai redécouvert la pédagogie de Charlotte Mason. J’ai découvert qu’il y avait pleins de choses hyper logiques qui me convenaient du coup j’ai creusé sur des blogs et podcasts anglo-saxons, puis j’ai lu le livre de Charlotte Mason.
Eduscopie : C’est vrai qu’il y a quelques années le seul blog que je connaissais c’était Petits Homeschoolers. Maintenant vous êtes plus d’une dizaine à pratiquer à fond cette pédagogie.
Maëva : Oui, déjà en termes de blog français sur l’éducation en général je ne sais pas s’il y a énormément de blogs comme aux Etats-Unis où c’est saturé car ils sont beaucoup plus nombreux à faire l’école à la maison. En France il y a plus de blogs sur la pédagogie Montessori mais concernant Charlotte Mason on doit être une dizaine c’est certain.
Eduscopie : Parles nous un peu plus de cette pédagogie, c’est quoi ses fondamentaux, ses piliers, ses incontournables ?
Maëva : J’ai vraiment été touchée par la philosophie du unschooling, de l’éducation libre. Je ne suis pas rentrée tout de suite dans la pédagogie Mason car j’en avais une image très stricte, très scolaire, très formelle, c’est pour ça que ça ne m’avait pas attirée. Et finalement j’ai découvert beaucoup de points communs avec l’unschooling comme le fait de respecter le rythme de l’enfant. J’y ai découvert beaucoup de bienveillance. Je n’ai pas accroché à la pédagogie Montessori parce qu’il y a beaucoup de matériels et le temps passé à le fabriquer ou l’acheter pour que les enfants y touchent deux fois et qu’ils finissent par prendre la poussière…
Eduscopie : Oui, parfois le temps qu’on passe à finir un matériel est conséquent. Par exemple hier j’ai trié mes petits verbes rouges et je me suis dit que le temps que j’ai dû passer à les faires. Surtout qu’il faut faire ça pendant les périodes sensibles et parfois j’ai dû passer à côté tellement je mettais du temps à fabriquer le matériel c’est vrai.
Maëva : Oui c’est ça ! J’ai des souvenirs comme ça pour les lettres rugueuses d’avoir passé vraiment deux, trois après-midi à tout découper et coller pour qu’au final mon fils ne s’y intéresse absolument pas.
Du coup la pédagogie Mason j’aime beaucoup chez elle, déjà son crédo « L’éducation est une discipline, une atmosphère, une vie. ». Ca résume hyper bien cette pédagogie : la discipline vraiment c’est les habitudes, celles qu’on met en place dans notre famille, les rituels, notre façon de voir l’éducation. L’atmosphère c’est ce qu’on est, qu’est-ce qu’on va infuser, qu’elles sont les valeurs importantes pour notre famille ? Et la vie, il y a pleins de choses comme le fait d’être dans la nature, lire des livres comme les living books. Par exemple on va étudier la géographie en lisant des livres d’explorateurs, en regardant des cartes, en utilisant des outils qu’on a dans notre vie. On ne va pas chercher des choses spécifiques pour les enfants ou leur créer une pièce avec du matériel dédié, etc. Les livres qu’on leur lit sont déjà dans nos bibliothèques, les objets peuvent être une carte ou un globe que nous-mêmes allons utiliser.
J’ai trouvé cette pédagogie cohérente et s’imbriquant facilement dans le quotidien.
Eduscopie : Y a-t-il des choses que tu as changées dans ta pratique unschooling que tu as dû formaliser ou faire autrement avec l’arrivée de cette pédagogie?
Maëva : J’ai fait une bonne année voire deux ans de transition. Au début, comme j’avais une approche unschooling je n’avais pas spécialement de planning, j’utilisais ce qu’on appelle en anglais le loop schedule, c’est une sorte de planning qui tourne. J’avais fait des petites cartes les unes derrière les autres avec les matières, et on s’organisait en fonction du temps où mes enfants avaient envie de travailler, en fonction des jours, etc, la priorité c’était une sortie complète. Cette façon de faire me correspondait bien. Par exemple on faisait la géographie, on lisait un livre puis je mettais cette carte derrière toutes les autres et on faisait la carte suivante. On pouvait faire comme ça deux, trois cartes.
Je me suis un peu formalisée, en plus les enfants grandissaient et les inspecteurs devenaient plus exigeants. Quand on avance dans cette pédagogie il y a beaucoup de matières, de variétés et de richesses. Comme j’avais envie d’embrasser tout ce qu’elle proposait ça me semblait important de me structurer moi-même. C’est ça qui a progressivement changé lors de la mise en place de la pédagogie Mason.
Eduscopie : On reprend sur les fondamentaux, ça consiste en quoi cette pédagogie de Charlotte Mason ?
Maëva : Elle est très connue notamment pour l’étude de la nature, le livre des siècles et les livres vivants. Personnellement ce que j’ai adoré c’est qu’elle est hyper complète.
J’ai lu les livres de Montessori, ceux de Steiner aussi et je n’ai jamais vu de programmes comme ceux de Mason, hyper structurés. Elle a sorti six livres sur l’éducation, qui parte du bébé jusqu’à la fin de la scolarité, toutes les matières y sont détaillées, les choses à faire pour chaque âge. C’est rassurant car on est guidé dans ce chemin en plus de découvrir qu’il y avait des écoles Charlotte Mason.
Elle n’était pas toute seule, elle était entourée d’éducateurs qui l’ont accompagnée en plus d’apporter leurs expériences sur le terrain. Par exemple le livre des siècles n’est pas une idée de Charlotte Mason, il a été développé par une éducatrice qui l’a ensuite fait connaître dans son réseau. Pareil pour l’étude des compositeurs, c’était une maman qui faisait du piano et jouait des pièces à son bébé, et en grandissant son fils à commencer à reconnaître différentes œuvres, distinguer différents compositeurs. Grâce à toutes ces personnes, elle a enrichi sa pédagogie à travers les années.
Quand on fait l’école à la maison on se focalise vraiment sur les fondamentaux comme les maths ou le français, mais ce que j’ai apprécié chez elle c’est qu’elle donne la place à toutes les matières : l’histoire, la géographie, les études d’œuvres d’art, l’appréciation musicale, les sciences (qui sont plus axées sur la nature), petit à petit on intègre des expériences scientifiques, la littérature, la vie spirituelle qui est très importante, etc. Elle était chrétienne donc son programme est très influencé par la bible. Mais ça peut jouer, on peut vouloir faire l’éducation en famille pour pouvoir mettre un peu plus de notre religion, notre foi dans notre instruction.
Plus on avance dans les âges plus les années sont riches, et je ne le ressens pas comme un fardeau de me dire qu’il y a pleins d’apprentissages, car les leçons sont courtes et riches, ce qui fait qu’on passe toujours d’une matière à une autre. Les enfants sont moins fatigués que si je faisais 45 minutes de maths puis 45 minutes de grammaire, ça se coupe plutôt par 20 minutes. Ca fait que même si on a bossé deux heures et demie le matin, à la fin de la matinée on est bien, on s’est bien cultivé.
Eduscopie : C’est toi qui organise le programme d’apprentissage ?
Maëva : Oui, au début je n’étais pas aussi carré que maintenant, depuis l’année dernière je prépare pendant l’été. Comme ça pendant l’année qui se déroule je suis tranquille, je trouve ça bien de se préparer parce que quand on n’est pas assez prêt on veut se rajouter pleins de choses en cours d’année du coup les livres qu’on a commencé on ne les termine pas, ou on stresse de ne pas faire assez du coup on achète des trucs, on devient dissipé.
Le fait de faire le programme à l’année en le découpant par trimestre, m’apaise, si on n’a pas tout fait ce n’est pas grave mais je sais qu’au moins les trois quarts du programme sont fait.
Voilà comment je m’organise maintenant, avant je faisais plus à la semaine.
Eduscopie : C’est quelque chose que tu as souhaité partager ? J’ai vu que tu proposes des programmes qui respectent la pédagogie de Mason à la vente.
Maëva : Oui, c’est ça. Quand j’ai commencé à partager ma façon de faire, des personnes sont venues me demander si je pouvais proposer des programmes qu’elles achèteraient, c’est comme ça que je m’y suis mise.
Au début je proposais des programmes qui étaient plus inspirés du côté vivant de la pédagogie, par exemple mes programmes « une année avec » ou « le père castor pour les trois/six ans », « une année avec les contes pour le cycle deux », etc.
Maintenant, plus j’avance dans cette pédagogie, plus je fais des choses qui me ressemblent. J’ai beaucoup étudié les programmes que Mason envoyait aux écoles et aux familles et j’ai voulu adapter ça à la France.
Je suis en train de sortir des programmes annuels qui sont en accord avec la pédagogie de Mason. Si l’enfant est en CE1 le parent prendra le programme CE1 et continuera avec la suite car mes programmes se complètent. J’ai sorti les programmes « Nos jours dorés » pour toutes les classes du primaire, et je travaille sur les programme de sixième et de cinquième qui devraient sortir à la rentée.
Eduscopie :
Quelle serait une journée type d’instruction en famille avec la pédagogie Charlotte Mason ?
Maëva : Pour le lever j’ai mis des horaires, on est tous levés à huit heures, on prend le petit déjeuné ensemble. Parfois on se sert du temps pendant ce repas pour faire de la lecture ou réciter des poèmes. Je ne suis pas chrétienne mais je lis la bible à mes enfants car je trouve ça hyper riche en termes de culture générale.
La pédagogie de Charlotte Mason s’appuie beaucoup sur la lecture, chaque matière à un livre qu’on lit si les enfants sont petits sinon c’est eux qui font la narration.
Généralement on travaille le matin, on enchaîne nos matières. J’essaye de faire en sorte qu’elles travaillent différentes thématiques, je vais commencer par une matière qui fait travailler la logique puis ensuite une qui fait travailler l’imagination. J’essaye toujours d’alterner entre les thèmes.
Ensuite on déjeune, généralement l’après-midi on essaye de se faire une belle sortie dans la nature, on prend nos journaux. Il y a aussi les activités des enfants, on ne travaille pas l’après-midi. Voilà un peu une journée type. Ca changera l’année prochaine car mon fils passe en niveau cinquième donc il aura quand même certaines choses à faire l’après-midi.
Eduscopie : Parle-nous des narrations et des poésies qui ont aussi une place importante.
Maeva : Tout ce qui est littérature est super important dans cette pédagogie. Souvent il s’agit de livres romancés par quelqu’un qui s’y connait et qui est passionné, l’auteur arrive à nous transmettre sa passion via son livre.
Comme une leçon est assez courte on va lire en général trois pages ce qui fait à peu près dix minutes. On suit cette lecture par une narration qui est tout simplement le fait de raconter, donc les enfants sont invités (à l’oral s’ils sont petits) à raconter ce qu’ils ont compris et retenus de la lecture.
Il arrive que des enfants trouvent ça bête mais le principe de l’exercice repose sur le fait d’encrer les apprentissages et de faire prendre à l’enfant un autre rôle, passé de passif à actif. Cet exercice peut être compliqué pour certains enfants car il demande de structurer sa pensée, ce que l’on va dire à l’oral, etc. Pour avoir une bonne narration structurée ça peut parfois mettre un an voir plus donc il ne faut pas s’inquiéter si nos enfants sont réfractaires au début ou s’ils ne font qu’une phrase.
Eduscopie : As-tu d’autres choses à ajouter sur cette pédagogie ? Charlotte Mason était une contemporaine de Maria Montessori il me semble.
Maeva : Oui, elle avait environ une vingtaine d’années en plus, elle a vu le phénomène Montessori arriver mais avant elle il y avait la pédagogie Fröbel, elle était chercheuse, philosophe, pédagogue. Elle n’y allait pas de main morte quand elle n’était pas d’accord avec quelqu’un et elle trouvait dommage le rapport à l’objet de la pédagogie Montessori.
Sur Charlotte Mason France on a un article dans lequel elle avait écrit une lettre au New York Times où elle parlait de la pédagogie Montessori, je ne crois pas que ce soit le seul article qu’elle est écrit. Elle reproche à la pédagogie Montessori de ne pas être humaine et vivante.
Là où je la rejoins c’est qu’il faut plus de connexions directes entre l’enfant et la nature, au lieu d’avoir une pièce de puzzle avec un oiseau ce serait mieux de le montrer en vrai à l’enfant.
Eduscopie : Après il me semble que Montessori avait fait ça au départ pour les enfants déficients et puis ensuite pour que ce soit une activité collective d’école ou pour des grands groupes alors que Charlotte Mason, de ce que j’avais lu c’était la mère du homeschooling donc c’est quand même une approche différente. A-t-elle prévu sa pédagogie pour des écoles ?
Maeva : Elle était enseignante et gouvernante donc elle a travaillé à la fois en école et dans des familles. Elle a été particulièrement connue pour l’école à la maison parce qu’elle a travaillé avec ces familles qui instruisaient leurs enfants à la maison mais en fait sont but était aussi de toucher les enfants défavorisés de classes sociales qui vivaient dans des quartiers et n’avait pas accès à une éducation de qualité.
Son combat est assez peu connu, il y a 300 écoles qui ont été créées de son vivant, donc elle travaillait plus avec les écoles qu’avec les familles. Chez les bourgeois les enfants baignaient déjà dans une atmosphère riche avec beaucoup de culture et ce qu’elle voulait c’était de recréer ça avec les enfants défavorisés.
Du coup son but est le même que Montessori c’est juste qu’elles ont des approches différentes.
Ce qui est différent entre Montessori et Mason c’est qu’au début Montessori s’adressait aux enfants avec des particularités ou un handicap, je ne crois pas que Mason ai fait ça.
Eduscopie : Qu’en est-il des écoles Charlotte Mason aujourd’hui ?
Maeva : Je ne saurais pas dire combien il y en a dans le monde mais je sais qu’il y en a aux Etats-Unis, en Australie, en Angleterre, etc. En France on en n’a pas encore mais il y a un projet d’école Charlotte Mason, avec lequel je collabore notamment sur le plan pédagogique, qui est en train de voir le jour dans le sud de la Gironde et qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée.
Cette école va suivre les conseils de Mason sur la nature avec une forest school surtout pour les enfants niveau maternelle, il y aura une micro-ferme, etc. À partir de six ans le formel sera apporté par la pédagogie de Charlotte Mason.
Eduscopie : Oui, d’ailleurs on reçoit bientôt une des porteuses de projet sur le podcast.
Maeva : Ce qui est bien en plus c’est que je suis en contact avec des professeurs des écoles et j’adore discuter avec eux. Ils sont toujours friand des nouvelles pédagogies pour enrichir leurs méthodes. Je n’ai que des retours positifs et je trouve que le fait que les professeurs incorporent des méthodes dans le programme est super pour faire connaître les autres pédagogies.
Eduscopie : Très bien. À propos du livre que tu as écrit, est-ce une traduction pure ? Tu es en train de traduire les six tomes de Mason, c’est bien ça ?
Maeva : Oui, c’est bien ça. À la base j’avais créé un petit e-book en plus d’avoir les livres sur la pédagogie Mason de Laura Laffon sur mon site qui peuvent être une porte d’entrée.
Au début, pas mal de personnes voulaient participer au projet de traduction, mais plus on est nombreux sur un projet plus c’est difficile. Au final j’ai rencontré une maman bilingue vivant en Angleterre qui fait l’école à la maison, son nom est Sylvie Dugauquier et avec elle on a traduit le premier volume.
On est en train de traduire le volume deux maintenant avec Sylvie et Charlotte Roman qui nous a rejoint dans cette aventure. Elle collabore sur Charlotte Mason France et anime un podcast sur Charlotte Mason. On est quatre aussi à animer le groupe Facebook Charlotte Mason France.
Eduscopie : Je ne connaissais pas, c’est vous qui donnez de l’information ou bien il y a des échanges de familles qui pratiquent et qui partagent leurs travaux ?
Maeva : C’est un groupe Facebook qu’on a créé l’été dernier. On y partageait des infos sur nos derniers articles, etc. Puis au final on s’est organisées pour que ça soit un groupe plus dynamique, donc le lundi une de nos administratrices fait un post vraiment axé sur la pédagogie, le mercredi on fait un club de lecture sur l’éducation à la maison avec le premier volume de Charlotte Mason et le vendredi il y a un article du blog qui sort. On est super contentes parce qu’il y a de plus en plus de gens qui participent.
Eduscopie : Je te remercie d’être intervenue sur le podcast, est-ce que tu as encore des choses à dire comme des incontournable sur lesquels on n’aurait pas parlé ?
Maeva : Je dirais que quand on a envie de faire la pédagogie de Charlotte Mason, comme pour tout, il faut y aller par étape. C’est une pédagogie qui peut paraître être en décalage avec notre époque notamment sur les livres choisis qui peuvent être dur pour certains. Il y a des choses comme ça qui peuvent paraître en décalage.
Personnellement j’ai décidé de faire confiance à cette pédagogie, même si elle est nouvelle en France, aux Etats-Unis ça fait plus de dix ans que certaines personnes l’utilisent, on a des personnes qui ont maintenant vingt à trente ans qui ont été élevé de cette façon et qui parfois eux-mêmes éduquent leurs enfants de la même manière donc on a assez de recul sur l’utilisation de cette pédagogie pour avoir confiance en elle.
Quelque chose que j’ai adoré quand je me suis mise au homeschooling c’était de tout réapprendre avec mes enfants, et cette pédagogie ne me donne pas l’impression d’être une professeure qui donne des consignes mais bien d’apprendre avec ses enfants et du coup c’est riche pour moi aussi en tant qu’éducatrice. Voilà ce que j’avais à ajouter.
Eduscopie : Super ! Je vais mettre en référence tous tes sites et je te remercie beaucoup d’avoir participé au podcast et je te souhaite une bonne continuation.
Maeva : Merci beaucoup !